Voulons nous nous pencher sur une question impertinente mais possiblement fertile? Qu’appelons-nous ” Alien”, et ” colonisation”, qu’entendons-nous dans ces termes, dans ces dénominations ?
Alien vient du latin alius – alienus, littéralement : « autre ». Le mot est ensuite entré dans le vieux français sous le nom de « Alien » et a ensuite été adopté par le moyen anglais pour « étranger » comme appartenant à un pays étranger, mais aussi comme « inconnu », « dérangeant » ou « de mauvais goût ».
Évoquons la décolonisation de nos esprits et de nos êtres qui se joue et s’intensifie en ce moment.
Pendant longtemps et avec une intensification et une accélération notables au XXe siècle, notre nature humaine a été incroyablement parasitée au point d’être méconnaissable dans ses expressions d’avidité féroce, de désir inextinguible accompagné d’irrépressibles pulsions morbides de destruction et d’auto- anéantissement.
La langue dans les pays riches a commencé à être pervertie par des « communicateurs » en tous genres : publicitaires, lobbys, hommes politiques mais aussi scientifiques, philosophes… tous en quête d’audience, de pouvoir, de gloire et d’argent. Il n’est pas étonnant que la Pensée suive tout naturellement la pente de dégénérescence initiée par celle du langage.
S’en suit la perte ou l’effondrement des valeurs humaines universelles primordiales dans les soi-disant démocraties à structure pyramidale, du sommet à la base, depuis les élites autoproclamées jusqu’aux classes populaires en passant par les classes moyennes.
La pourriture s’est installée dans le but de révéler le mensonge originel et l’impasse existentielle absolue qu’il représente pour les humains évolués et leur lumineux destin cosmique.
Nous sommes des guerriers invétérés, gageons que par goût du jeu, nous nous sommes même lancé des défis avant cette incarnation pour pimenter nos missions respectives ! (oui, s’il vous plaît, partagez ce que vous pensez ou imaginez pouvoir être les vôtres… !) sentons monter le frémissement de joie devant cette affirmation que nous sommes libres de nous approprier par la grâce de notre souveraineté intérieure nouvellement reconquise.
Sous forme de travaux pratiques ludiques et constructifs vous pouvez commencer par une enquête, un “audit” de votre vie depuis votre naissance, vous constatez la progression de la confiscation de votre nature éternelle et originelle, ainsi que l’accès à elle ou à sa mémoire (l’intrusion sournoise du mensonge durant l’enfance , comme une effraction légitimée au nom de l’amour ) en réalisant et en acceptant de reconnaître que petit à petit tout au long de votre vie, pas une seule décision, émotion, réflexion, réaction, état d’esprit, action etc. n’a jamais été exempte d’interférences d’une sorte ou d’une autre ou a même évité d’être piraté plus d’une fois dans les grandes largeurs. Vous pouvez vous amuser à partir de ce choix (à le reconnaître) à scruter au quotidien, vos pensées, vos réflexes, vos schémas domestiques, psychologiques et spirituels et à leur attribuer un pourcentage d’interférence et le pourcentage différentiel qui représente votre nature, son désir profond non trahi, soumis en aucun cas aux contraintes ou conventions soi-disant inévitables.
Nous nous sommes laissé confisquer l’accès à notre nature pour mieux comprendre l’impasse existentielle de la peur. Nous sommes, que nous le reconnaissions ou non, constamment anxieux, nuit et jour. À un degré qui surprend quand on est prêt à le reconnaître.
L’anxiété, la peur, est une énergie, mais viciée, ou porteuse d’informations qui permettent aux énergies de basse fréquence de se mettre à leur diapason et d’accéder à leur « désir » d’avoir une chance de s’incarner, de prendre le pas sur les énergies de hautes fréquences. Ou pour le formuler différemment : des entités ayant « choisi » l’obscurité, aspirent à s’incarner dans notre biosphère sans faire le moindrement allégeance à la lumière, voire en lui faisant obstacle ou concurrence (on peut remplacer la lumière par l’amour, ou par la conscience) d’un point de vue de la loi de la physique cosmique, c’est impossible, mais il y a néanmoins une dynamique d’efforts et de tentatives à travers nos incarnations.
En fonction de ce que nous sommes destinés à devenir, c’est-à-dire gardiens et garants de la Loi Cosmique, protecteurs de toute vie, créateurs d’univers, nous devons apprendre et enregistrer nos leçons au niveau cellulaire, au cœur de notre ADN. Ce qui se passe, c’est la conquête de nos droits éternels, de notre légitimité incontestable à les faire valoir dans toutes les régions de la galaxie au service exclusif de l’amour universel inconditionnel, de la joie extatique de la conscience pure s’infusant dans la matière, quelle que soit son apparence.
Ainsi l’a voulu notre Mère, qui nous a offert à la fois un vaisseau amiral, un temple et un foyer, peuplés d’une famille nombreuse, voire innombrable, à l’infinie diversité, regorgeant de beauté pour faire nos classes et prouver notre fidélité indéfectible afin d’incarner la race incorruptible que nous sommes éternellement.
Vous pouvez aussi jouer en donnant des pourcentages d’alien (aliénation à une puissance, une énergie étrangère) à des célébrités mondiales.
Pour moi c’est vivifiant de reconnaître en temps réel l’impulsion qui est de ma nature, et celle qui est le piratage, j’observe, neutre mais implacable, chaque petit élan d’agacement, début de jugement, et sais reconnaître que ce n’est pas moi, cela ne peut en aucun cas être une excuse, et je manifeste et confirme mon rejet de laisser s’exprimer ce qui ne représente pas fidèlement et incorruptiblement ma nature.
Il ressort de tout cela qu’en remplaçant le mot conscience par celui d’énergie, puisque c’est la même chose exactement, reconnaissant que notre conscience/énergie est parasitée, c’est à dire que quelque chose nous en subtilise pour son agenda propre, étranger à notre nature comme à notre mission, ne nous permettant d’en utiliser qu’une portion congrue, nous sommes ainsi comme des “formule 1” fonctionnant avec un carburant délétère à 5 % de nos capacités. Nous sommes des fatigués chroniques, plus ou moins dépressifs, contraints à abandonner régulièrement notre véhicule dans un état de délabrement souvent effroyable, avant d’en prendre un neuf et de repartir pour un tour dans cet incubateur mis au point depuis la Matrice de Création Divine pour nous faire naître ultimement.
Nous ne sommes pas encore nés. Mais le nouveau carburant épuré qui commence à circuler dans nos circuits internes occasionne un décrassage ainsi qu’un recalibrage de nos systèmes de connexion. Cela occasionne un autre genre de fatigue transitoire, pour laquelle on peut répondre par le choix de la foi en le processus. Se lever chaque jour en convoquant la gratitude et la joie, déterminés à ne plus jouer le jeu de l’anxiété, de la dévalorisation de soi, du doute et de la procrastination, tout en sachant que les schémas ont la vie dure, mais observer cela avec un sourire intérieur bienveillant pour soi comme pour tout autre, voilà l’antidote par excellence. Nous sommes les pionniers de l’Évolution, les aventuriers de la Conscience, les explorateurs et maîtres du temps, les porteurs de la Lumière amoureux et protecteur de la Vie.
Il s’agit d’un apprentissage à connecter à la conscience en prenant de vitesse le mental dans sa nature conditionnée, et à perforer l'”ancienne matière” . Mais le mental n’est pas que cet amalgame de conditionnements. C’est aussi une composante de l’être fondamentale pour structurer, hiérarchiser, communiquer.
Je découvre chaque jour de nouvelles facettes de ma nature, ou je re-découvre certaines qui étaient manifestées quand j’étais enfant, et qui s’estompèrent insidieusement ou laissèrent la place à des constructions plus sociales et conditionnées, plus du tout spontanées. La transition entre les anciennes connexions et les nouvelles, ainsi qu’entre l’ancienne énergie et la nouvelle est assez ardue. Il doit s’y déprogrammer au niveau cellulaire aussi bien que de chaque organe, des croyances profondes et inconscientes qui ont structuré mon être social, pour laisser le passage à la conscience sans filtre et se laisser restructurer l’être dans son ensemble, dans ses relations avec l’Autre et le monde environnant.
Nous tissons le canevas de notre mythe en beauté, poètes de notre parcours. Nous ne percevons pas encore toute cette beauté qui est nôtre pour ne pas nous laisser éblouir prématurément, tels sont notre courage et notre dignité. Ce qui nous fait nous percevoir indignes n’est pas à nous, ni de nous, mais nous fait avancer dignement vers notre souveraineté. Nous jouons le jeu de la dévalorisation et du doute pour mieux défaire les tentations de l’ego, c’est bien d’un jeu qu’il s’agit, je commence à reconnaître la fondamentale différence entre faire ce que je fais sérieusement et me prendre au sérieux. Je perçois même de mieux en mieux que plus je me prends au sérieux, moins je fais ce que je dois faire sérieusement. Paradoxe sublime.
Est-ce là vérité ? Non, ce sont des croyances que je choisis souverainement, car c’est depuis elles que je crée librement. A partir des vérités je ne fais que m’enfermer dans des dogmes et des schémas stériles. Mes croyances sont mouvantes et évolutives dans l’éternel présent. Les vérités ne peuvent que m’aliéner le passé et me faire redouter le futur, elles me dépossèdent de la Présence.